Hausse de 26,5 pc de la consommation du ciment en août 2014

ciment-marocLa consommation du ciment, principal baromètre du secteur du BTP, a marqué durant le mois d’août 2014 une consolidation de  26,5 pc en variation annuelle, selon la Direction des études et des prévisions  financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances.
Cette consommation a été « tirée par une croissance à deux chiffres dans la quasi-totalité des régions du royaume, ce qui pourrait augurer d’un début de  redressement du secteur », explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois  de septembre.

   Cette consommation s’est renforcée de 34,4 pc au niveau de la région de  Tanger-Tétouan, première contributrice à cette dynamique, suivie de la région  de Marrakech-Tensift-Haouz (+34,8 pc), de l’Oriental (+39,5 pc), de  Doukkala-Abda (+31,1 pc), du Grand Casablanca (+18,4 pc), du Souss-Massa-Deraa  (+24,7 pc), de Tadla Azilal (+29,4 pc), de Rabat-Salé-Zemour-Zaer (+17,8 pc) et de Meknès-Tafilalet (+23,4 pc).
   Au terme des huit premiers mois de l’année en cours, les ventes du ciment ont accusé une baisse de 5 pc, après un recul de 10,2 pc durant la même période  de l’année précédente, précise la note.
   Par ailleurs, la même source relève une progression de 2,4 pc de l’encours  des crédits alloués au secteur immobilier à fin juillet 2014, après une hausse de 5,2 pc un an plus tôt, pour se chiffrer à près de 234 milliards de dirhams.
   Cette évolution résulte de l’appréciation de l’encours des crédits à  l’habitat de 4,9 pc, atténuée par le recul des prêts octroyés aux promoteurs  immobiliers de 4,7 pc.
   En ce qui concerne les prêts alloués dans le cadre des fonds de garantie FOGARIM et FOGALOGE, leur montant global s’est élevé, à fin juin 2014,  respectivement à 1,4 milliard et 719 millions de dirhams, profitant à 8.884 et  2.910 bénéficiaires.
   En matière des transactions immobilières, leur nombre s’est replié au titre  du deuxième trimestre 2014 de 2,2 pc sur une année, après une augmentation de  10,1 pc le trimestre précédent et ce, en dépit de l’amélioration des opérations  relatives aux acquisitions de logement de 1,9 pc.