Prix de l’immobilier marocain : quelles perspectives d’évolution en 2015 ?
Depuis le dernier trimestre de l’année 2013, les prix de la pierre ont été marqués par une baisse considérable au Maroc, pareillement à plusieurs pays du monde. Les prix moyens dans le neuf comme dans l’ancien en 2014 ont connu une dégradation de 10,5% par rapport aux derniers mois de l’année 2012.
Les prix devraient stagner dans les grandes villes
L’évolution des prix sera très distincte suivant les régions et les villes. Dans les très grandes villes ayant une activité économique très dynamique (Casablanca, Marrakech, Rabat, Tanger…), les prix ne devront pas reculer. Au contraire, dans les villes moyennes et petites qui sont influencées par la saisonnalité, l’activité immobilière connaitra une certaine régression pour ces premiers mois de l’année 2015.
Sans grande surprise, c’est à Casablanca que les prix affichés des appartements dans l’ancien sont les plus élevés, à 16.111 Dhs le mètre carré en décembre 2014. Ainsi, les chiffres du 4ème trimestre 2014 indiquent que les villes de Casablanca, Fès et Marrakech ont terminé l’année dans le vert, contrairement à Rabat, Tanger et Agadir. Et concernant les prix moyens affichés par types de biens, les appartements ont affiché un prix moyen de 14.027 Dhs/m², les bureaux et commerces 18.021Dhs/m² et les villas et maisons de luxe 12.961 Dhs/m² dans tout le Maroc.
Pour les appartements, le prix moyen le plus bas a été enregistré cette année au mois d’août avec un prix affiché de 12.902 Dhs/m². A l’inverse des autres catégories, notamment les bureaux et commerces et les villas et maisons de luxe, c’est au moins de mars où les prix ont connu une forte baisse pour arriver à un prix moyen affiché de 11.401 Dhs/m² et 10.489 Dhs/m² respectivement.
En cumulé, tous les signes montrent que cette tendance stagnante et peu élevée devrait se poursuivre, au moins sur les premiers mois de l’année 2015.
« Tout le monde sait pour l’avoir vécu que nous traversons une période difficile, dans le secteur de l’immobilier, mais aussi dans les autres secteurs. Ceci étant, paradoxalement et naturellement, depuis le mois de mars 2014, sous l’effet de la saisonnalité mais pas seulement, une reprise timide s’est fait sentir pour retrouver un taux d’écoulement de nos programmes dit de « bon marché ». Paradoxalement car les clients se font plus exigeants et attentifs et portent donc un intérêt particulier pour des projets tels que le notre, qui constituent une opportunité unique en terme de rapport qualité/prix. Et naturellement car l’achat immobilier répond plus que jamais à ce besoin de sécurité qui se trouve être renforcé dans un climat de crise.
Ce mois de janvier et après un bon mois de décembre, nous avons battu un nouveau record de ventes, contrairement à janvier 2014 où nous avons réalisé notre moins bon score. Les demandes continuent d’abonder, et nous lançons dans les prochains mois une nouvelle tranche plus adaptée à la demande en termes de prix et de surfaces. Les raisons de notre confiance :
– la livraison de notre première tranche qui a tenu ses promesses en termes de délai et de qualité
– le nouveau pôle urbain de Nouaceur, plus accessible encore grâce à la nouvelle rocade et la futur station de train
Concernant les prix, les derniers 6 mois laissent présager une très légère hausse de prix pour les meilleurs projets périphériques surtout s’ils sont livrables. Mais malgré la rareté de l’offre et vu les conditions d’octroi de crédit toujours resserrées il est imprudent de parler de hausse significative des prix en 2015. En dehors de quelques produits niches qui représentent classiquement une offre très minoritaire, les investisseurs immobiliers auront tendance à poursuivre leur concurrence sur le terrain du prix pour assurer d’abord le volume de ventes. Cela profitera aux clients qui voyant de nouveaux projets entre 8 500 dhs/m² et 12 000 dhs/m² voir le jour, opterons bien entendu pour les meilleurs » Adil ADMI, Directeur Commercial et Marketing.