L’indice des prix, communiqué récemment par Bank Al-Maghrib (BAM), s’est accru de 1,1%, après 2,6% en 2012. Une croissance moins soutenue expliquée notamment par la décélération des prix du foncier de 6,2% à 3,9% et de ceux des biens résidentiels de 1,5% à 0,4%. Dans les grandes villes, les baisses les plus fortes ont été enregistrées à Meknès (40,8 %), Agadir (22,8 %) et Kénitra (17,8 %), a relevé BAM, ajoutant que des hausses ont été constatées dans plusieurs villes, notamment à Marrakech et à Oujda, avec des taux respectifs de 12 % et 10,8 %.

Quant aux prix des biens commerciaux, ils ont accusé une baisse de 1,8% après une progression de 2,4% en 2012.

S’agissant du nombre de transactions, il s’est replié de 5,6% en 2013 après un accroissement de 4,8% en 2012, sous l’effet notamment de la diminution de 2,5% des ventes de biens résidentiels. Et par catégorie d’actif, les prix de vente des biens résidentiels se sont contractés de 1,7 % en rythme annuel, sous l’effet de la baisse de 2,3 % des prix des appartements et de 0,8 % de ceux des maisons.