Vendre avant la fin de son crédit, serait-il possible ?
Vous avez acheté un logement en contractant un crédit mais vous désirez changer le bien après acquisition ou vous souhaitez saisir une opportunité intéressante qui s’offre à vous sans avoir encore vendu ni fini de payer votre logement actuel ?
C’est possible, vous pouvez revendre sans avoir terminé de rembourser votre crédit, mais cela ne va pas sans certaines contraintes et autres précautions à prendre.
Revendre sans acheter un autre bien
Si vous désirez revendre votre bien et rembourser complètement votre crédit, c’est votre notaire qui va transmettre à votre établissement bancaire le solde du crédit. Attention, des frais supplémentaires sont à prévoir vu que vous avez signé un contrat avec votre banque qui comprend le versement d’une indemnité de remboursement anticipé ou IRA. Et pour compenser les intérêts que vous ne lui verserez plus par la suite, un dédommagement en sa faveur est prévu.
Dans le cas d’un crédit à taux fixe, votre banque vous demandera maximum
six mois d’intérêts, qui peuvent représenter jusqu’à 3 % du capital restant à rembourser. Dans le cas d’un crédit à taux révisable, ces pénalités sont plus élevées et sont mentionnées dans le contrat que vous avez signé au préalable.
Vendre pour acquérir un nouveau bien
Même si vous n’avez pas encore céder votre ancien logement, la solution la plus utilisée est de contracter un crédit relais pour parer à tout problème de trésorerie car, à moins d’avoir déjà en main une promesse de vente, la finalité de la transaction reste toujours incertaine. Le principe du crédit relais consiste alors à toucher de la part de votre banque entre 60 et 70 % du prix estimé du bien mis en vente, avec un taux d’intérêt supérieur à celui de crédit classique. Cette « facilité » s’étend en général sur une durée d’un an, voire deux ans. Évidemment, une fois que vous aurez vendu votre ancienne acquisition, vous serez tenu de rembourser à votre banque le capital crédité tout au long des deux transactions.
Ultime précision, en cas de non-concrétisation de la vente sur laquelle se base le crédit relais, le bénéficiaire est tenu de restituer le montant emprunté et il reste redevable des intérêts. Et pour garantir la restitution du crédit, la banque demande à ce que le notaire qui s’occupe de l’opération fournisse une lettre d’engagement garantissant au prêteur le dénouement de la transaction et le remboursement du montant du prêt dans le cas contraire.
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