Redressement du marché de ciment après une forte baisse
Selon une note de conjoncture de la Direction des études et de la planification relevant du ministère de l’Économie et des Finances, le marché du ciment se redresse pour atteindre son niveau du début de l’année. La baisse n’a été que de 12,6%. C’est la formule qui convient le mieux aux chiffres relatifs aux ventes de ciment pendant le premier semestre 2013 tels que rapportés dans la note de conjoncture de la Direction des études et de la planification relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Cette note publiée au mois août, les ventes de ciment ont enregistré une hausse qui a atteint 7,8 millions de tonnes, quantité qui n’est pas à même d’effacer le recul de 25% qui a caractérisé ce marché jusqu’à fin mars 2013 et où les principaux cimentiers du pays ont connu un brusque bouleversement. Cette décroissance fait suite à celle de 4,0% constatée pendant le second trimestre après une considérable décroissance de 21% du premier trimestre. Selon la même source, ces baisses sont dues aux précipitations qui ont conduit à l’arrêt de plusieurs chantiers de construction au début de cette année.
Cette situation de chute affecte les principaux cimentiers du pays à l’image de Holcim Maroc, filiale du groupe suisse Holcim Limited qui exploite trois cimenteries (Oujda, Fès et Settat), qui s’est vu contraint de fermer, en mai de cette année, deux de ses fours d’Oujda après que son chiffre d’affaires global (incluant ses autres filiales à l’international), estimé à 7,8 milliards d’euros, a régressé de 1,4%. Les autres cimentiers, comme Lafarge Maroc et Ciments du Maroc ont également vu leur chiffre d’affaires se replier.