Mubawab sort chaque trimestre son tensiomètre locatif pour analyser et décrypter la dynamique de l’offre et de la demande sur le marché de la location longue durée au Maroc, ainsi que les nouvelles tendances qui émergent. L’objectif est de donner un aperçu quantitatif et qualitatif aux professionnels et particuliers. Alors que révèle cette nouvelle édition du tensiomètre locatif by Mubawab.ma ?

Tout d’abord, faisons un tour d’horizon des chiffres clés de l’offre et de la demande de location sur Mubawab.ma :

La tendance s’inverse pour les locations vides 
Depuis le début de l’année 2019, nous étions plutôt sur une tendance baissière pour les locations d’appartements vides. Cette tendance semble s’inverser au second trimestre 2020, les prix de la location d’appartements vides font un bond de 10% en moyenne. Ce bond en avant s’inscrit tout de même dans la continuité de la baisse, car en glissement annuel, nous sommes toujours dans le recul des prix. Pour les villas, en revanche, nous sommes sur une stabilité annuelle, avec une chute de 6% au second trimestre 2020, indicateur qui reste à surveiller dans les prochains mois.
Vers une hausse des prix des locations meublées ? 
Le segment des locations meublées suit sa courbe habituelle en glissement annuel, avec un recul des prix compris entre 8% et 10% selon le type de bien, mais le second trimestre 2020 surprend tout le monde en affichant une évolution trimestrielle positive, que ce soit pour les appartements (+2%), ou pour les villas (+7%). est-ce simplement une adaptation de l’offre à la demande, qui a subit beaucoup de pression pendant la période de confinement, ou est-ce la traduction d’une modification plus profonde dans l’éco-système locatif au Maroc?
Evolution des superficies 
Il est évident que les marocains se dirigent de plus en plus vers des plus petites superficies. Au niveau national, nous perdons en moyenne 8 m² de superficie, perte qui varie plus ou moins selon les villes. Par exemple, la ville de Fès perd 23 m² entre Juin 2019 et Juin 2020, mais d’autres villes comme Tanger ou Casablanca restent demandeuses de superficies constantes. Une perte de superficie ne veut pas forcément dire une perte de confort, car la demande est d’autant plus exigeante en aménagements intérieurs : au premier trimestre, 55% des appartements proposés à la location comportent un balcon ou une terrasse, contre 58% au second semestre. De la même manière pour les villas, 66% proposaient des piscines, contre 68% au second semestre, des proportions toujours à la hausse.
Offre VS Demande 
Dans toutes les villes principales du Royaume, le ratio offre/demande est positif. La demande est en moyenne 1,56 fois supérieure à l’offre au niveau national. Cette différence représente le potentiel de croissance existant, et qui a été démontré dans chaque zone, afin de permettre à chaque acteur concerné de se rendre compte de la marge d’évolution dont il peut se saisir.
Evolution des prix dans les villes 
Dans le segment des appartements proposés vide à la location, vous trouverez les loyers les moins chères dans les villes de Mediouna, Tiznit et Al-Hoceima, avec respectivement 1 800, 1 500 et 1 100 Dh, et les loyers les plus chères dans les villes de Bouskoura, Rabat et Casablanca, avec respectivement 11 100, 9 200 et 8 400 Dh. Pour les villas, les plus chères se trouvent à Bouznika 47 000 Dh, Casablanca 32 000 Dh et Rabat 28 700 Dh, les moins chères se trouvant à Kenitra 4 500 Dh, Martil 4 000 Dh et Taroudant 3 500 Dh.

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